Le shadow work, un autre regard sur ce concept spirituel!
On entend beaucoup parler du “shadow work” au sein de la communauté spirituelle. Aussi appelé le travail de l’ombre ou bien encore le fait de “travailler sur soi”, ce concept est aujourd’hui au cœur de la spiritualité.
Il y a pourtant une toute autre approche de cette pratique, dont on parle peu. Je vous propose avec cet article, une nouvelle manière de “travailler sur soi”.
Le shadow work, c’est quoi ?
Le shadow work est un anglicisme, signifiant “travail de l’ombre”. Ça sonne un peu mystique, n’est-ce pas ? Il s’agit en réalité simplement du fait d’aller voir ce qui se cache dans son “ombre”. Ces parts inconscientes de nous, qui ont pourtant un impact significatif dans nos vies.
Le shadow-work ou travail de l’ombre fait également référence au fait de “travailler sur soi”, terme souvent employé dans la communauté spirituelle. En des termes plus “psychologiques” et “cartésiens”, le shadow-work correspond à ce que l’on appellerait plus communément : l’introspection.
En quelques mots, le shadow-work, c’est d’essayer de comprendre ce qui se trame dans notre inconscient. Ces blessures, ces croyances, ces expériences, qui se sont imprimées dans notre subconscient et qui se rejouent dans nos vies de manière totalement inconsciente. Le shadow-work c’est de rendre l’inconscient conscient.
Comment se pratique le shadow work ?
Il n’existe pas une seule et unique manière de pratiquer le shadow work. Vous pouvez le pratiquer en autonomie, ou bien avec l’aide d’un thérapeute.
A l’aide d’un thérapeute, le shadow work peut se réaliser via les pratiques suivantes :
- Séances d’hypnose
- Bilan énergétique
- Guidances
- Lecture des archives akashiques
- Coaching spirituel
- Constellations familiales
- Chamanisme
Pour une pratique autonome, il peut se pratiquer comme suit :
- Le journaling
- Le breathwork
- La méditation
- L’auto-hypnose
Il existe mille et une manières de pratiquer le shadow work. Certaines fonctionnent pour certains et pas pour d’autres. Si le shadow work vous intéresse, trouvez la pratique qui vous convient le mieux, accompagné, ou bien en autonomie.
Un autre regard sur le shadow work
Le shadow-work, comme décrit plus haut, est actif. Il vous demande de passer à l’action, de faire. D’où le nom de “travail de l’ombre” ou bien encore de “travailler sur soi”. Il est décrit ici comme un véritable “travail”.
Bien que le concept de plonger dans son ombre soit un concept extrêmement intéressant et libérateur, il existe cependant une pratique beaucoup plus “passive” que le shadow work pour plonger dans son ombre. Une pratique qui ne demande pas un “travail” particulier. Une pratique plus simple, plus efficace, et plus douce. Intriguant n’est-ce pas ? Vous brûlez déjà d’envie de connaître cette pratique miraculeuse ? Encore un peu de patience…
Comprendre son ombre et guérir son ombre
Si vous avez déjà pratiqué le shadow work, alors vous avez probablement déjà constaté que connaître l’origine de son ombre et la comprendre, n’amène pas nécessairement une guérison instantanée. Vous pouvez connaître l’origine d’une blessure, sans pour autant la guérir. Comprendre et guérir sont deux choses bien différentes.
Le shadow-work comme il est décrit aujourd’hui se concentre bien souvent seulement sur la compréhension et l’analyse de la blessure, mais pas tant sur la guérison. Prendre conscience d’une part d’ombre est souvent un soulagement. Oufff, je sais pourquoi je vis ça maintenant, ça a du sens! Alors on commence à analyser cette blessure, cette ombre dans nos vies, dans nos expériences. Ah ben oui, la, c’est ma blessure de ci ou de ça. Ah ben oui, là je vis ça, c’est ma blessure transgénérationnelle. Notre mental comprend, analyse, observe, il est aux anges! Mais notre coeur, lui, souffre toujours autant. Comprendre l’origine de sa blessure ou de son mal-être, c’est simplement un pansement sur la blessure. Mais la blessure, elle, est toujours là.
La recette magique
Comprendre ses blessures, c’est essayer de les guérir depuis l’espace du mental. Hors, la guérison ne se passe pas dans le mental. Elle se passe dans le cœur. En restant dans votre mental, vous empêchez la blessure de descendre dans votre cœur, pour qu’elle soit guérie et transmutée.
Alors comment faire ? C’est quoi cette recette magique ? la réponse va probablement vous déplaire, car elle ne satisfera pas votre mental. Elle est bien trop simple pour lui. Et figurez-vous qu’il n’aime pas la simplicité…. La voici : LA PRESENCE.
Être présent, tout simplement. Être présent au cœur de l’expérience. Sans l’analyser, sans essayer de la comprendre. En la laissant nous traverser, tout simplement.
Vous pouvez décider de plonger volontairement dans votre ombre à travers les diverses pratiques énoncées ci-dessous, et de ce fait, pratiquer le fameux “shadow-work”. Mais vous pouvez également vous “foutre la paix”, et restez présent. Présent dans les expériences que la vie vous envoie.
En effet, la vie vous enverra toujours les expériences adéquates pour guérir de vos blessures, et pour transmuter votre ombre en lumière. Vous n’avez pas besoin de “travailler” pour plonger dans votre ombre et transmuter vos blessures. Vous pouvez seulement être présent et attentif aux expériences et aux situations qui se présentent à vous, car elles ont toutes pour but de transmuter votre ombre en lumière, que vous en ayez conscience ou non.
Vous n’avez pas besoin de comprendre ou d’analyser chacune de vos parts d’ombres. Simplement à être présent, et à laisser faire. Simplement ressentir toutes les émotions qui font surface, même si elles sont désagréables. Surtout si elles sont désagréables. Votre conscience se charge du reste. La guérison n’est pas mentale, elle est énergétique. Essayer de guérir depuis l’espace du mental, c’est comme essayer de traverser l’atlantique à dos de cheval.
Mon expérience personnelle
J’ai bien conscience que c’est un concept difficile à intégrer et à mettre en pratique. Les résistances du mental sont nombreuses, et son envie de comprendre et d’analyser prend souvent le dessus. Le mental n’aime pas la simplicité, et il n’aime surtout pas ce qu’il ne peut pas analyser, décortiquer, et comprendre.
Je suis bien placée pour vous parler de ces résistances, parce qu’elles ont été chez moi particulièrement nombreuses. Je suis du genre très (vraiment très) mental, à vouloir tout comprendre, tout analyser, tout décortiquer. Je n’aurais jamais pu intégrer ce concept sans le vivre malgré moi. Je vais vous parler ici de mon expérience personnelle. J’espère qu’elle pourra satisfaire votre mental, et vous aider à intégrer son concept, d’une difficile simplicité.
La personne extrêmement mentale que je suis, s’est retrouvée dans une cérémonie d’ayahuasca (cérémonie chamanique incluant des psychotropes). J’espérais de cette cérémonie qu’elle me fasse revivre et comprendre des expériences passées qui avaient aujourd’hui un impact sur ma vie et qui m’empêchaient d’avancer. J’avais pour but de comprendre, d’analyser, de décortiquer mon monde inconscient, dans l’espoir de guérir, de transmuter, et d’avancer. Bon, vous vous doutez bien, que ce n’est pas du tout ce qu’il s’est passé. Enfin, pour la partie analytique du moins. Pour la partie guérison, elle a bien eu lieu. Seulement pas comme mon mental l’avait prévu!
J’ai longtemps essayé de contrôler ma cérémonie. De lui donner la direction que je voulais qu’elle prenne. Ces résistances m’ont fait évidemment plus de mal que de bien. Et Madre ayahuasca, était bien décidé à ne pas céder à mes caprices. Bref, après une longue lutte entre mon mental et Madre ayahuasca, mon mental a décidé d’abandonner. Et c’est là que j’ai guéri. Que j’ai transmuté. Que j’ai évacué. Que je me suis nettoyée. Que j’ai fait peau neuve. Que je me suis délestée de blessures pourtant bien ancrées dans mon champ énergétique depuis des années, voire même plusieurs vies. Comment ? je n’en ai aucune idée. Je ne peux d’ailleurs pas l’expliquer avec des mots. C’est un ressenti. C’est une énergie. C’est un ressenti énergétique. Un savoir énergétique. Une compréhension et une guérison énergétique, pas mentale.
L’enseignement de Madre ayahuasca était clair comme de l’eau de roche : la guérison est énergétique, pas mentale. Elle ne demande pas de travail. Elle ne demande pas d’analyse, de compréhension. Elle ne demande que de la présence et de l’ouverture. Une ouverture à la vie et à ce qu’elle a à nous apprendre. Une ouverture à ses enseignements. A les laisser nous traverser, sans essayer de les analyser. En laissant notre conscience faire ce qu’elle a à faire. En laissant notre coeur faire ce qu’il a à faire. En retirant les reines des mains de notre mental, et en les laissant à notre conscience, à notre âme, à notre moi-supérieur, appelez cela comme vous voulez.
Évidemment, suite à la cérémonie, mon mental a essayé de s’en mêler, et de me faire croire que c’était n’importe quoi. Mais comme la vie est bien faite, elle a placé sur mon chemin, plusieurs enseignements, qui confirmaient ce que j’avais vécu, et ce savoir, cette sagesse que m’avait transmis Madre Ayahuasca. Je pense notamment aux enseignements de Charlotte Hoefman, dont vous trouverez la chaîne Youtube ICI.
Chacun son chemin
Je pense cependant que chaque chemin est différent. Certaines personnes doivent passer par cette introspection active pour leur évolution, d’autres doivent se reconnecter à la présence pour évoluer. Chaque chemin est unique. Il n’y pas un chemin meilleur qu’un autre.
Cependant, je pense les hasards n’existent pas, et que si vous lisez cet article, il est peut être temps pour vous de lâcher le FAIRE, et de vous reconnecter à l’ÊTRE.
J’aimerais vous dire que je sais comment faire, mais je n’en ai aucune idée. Je vous souhaite d’être bien meilleur que moi à lâcher votre mental sans avoir besoin de prendre des psychotropes au plein milieu de la jungle.